Les OFFREs DE TECHNOLOGIE
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L’analyse de l’Instabilité des Microsatellites (MSI) dans la lutte contre le cancer
L’Instabilité des Microsatellites (MSI, Microsatellite Instability) a été identifiée comme un trait phénotypique signant certains cancers de localisations diverses. Elle est consécutive au mauvais fonctionnement dans les cellules tumorales d’un système de réparation des mésappariements de l'ADN (système MMR, Mismatch Repair).Le phénotype MSI est retrouvé fréquemment dans le cancer colorectal, le cancer de l'endomètre et le cancer gastrique (près de 15-20% des cas), plus rarement dans la majorité des cancers chez l’homme. Cliniquement, sa détection est de première importance puisqu’il est un indicateur pronostique et de réponse au traitement par rapport aux cancers MSI-négatifs ayant les mêmes localisations; il prédit en particulier une sensibilité accrue des tumeurs aux inhibiteurs des points de contrôle immunitaire (ICI, Immune Checkpoint Inhibitors) qui sont aujourd’hui utilisés de plus en plus dans le traitement de précision des cancers MSI en pan-Cancer et à tous les stades de la maladie (situation métastatique mais aussi localisée). L’équipe d’Alex Duval au sein du CRSA (Centre de recherche Saint-Antoine) dédie son activité de recherche aux tumeurs MSI, quelle que soit leur localisation. Leur objectif global est de comprendre les mécanismes physiopathologiques importants qui sous-tendent la carcinogenèse de ces tumeurs. Ils développent également une recherche de transfert vers la clinique pour améliorer le diagnostic de ce phénotype MSI, prédire la réponse au traitement de ces tumeurs, ou encore identifier les facteurs de risque favorisant leur survenue de ces tumeurs. Ces travaux ont mené à la création de la start-up MSInsight en 2022, dont le produit phare, MSIcare, est un assistant algorithmique de diagnostic en génomique, d’intérêt théranostique, robuste, qui permet d’orienter la prise de décision clinique, au bénéfice de nombreux patients.
Contact : Alex DUVAL & Pierre MAZOT
Les OFFRES DE COMPéTENCE
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L’IA au service de l’interprétation des IRM multiparamétriques dans le cancer de la prostate
Environ un million de nouveaux cas de cancers de la prostate sont signalés chaque année dans le monde. Une proportion importante de ces cancers est indolente et ne nécessite pas de traitement actif. Malheureusement, l'évaluation de l'agressivité du cancer de la prostate reste difficile. Par conséquent, un certain nombre de patients sont traités de manière agressive, souvent avec des effets secondaires, pour un cancer peu susceptible de provoquer la mort ou même des symptômes. D'autre part, le cancer de la prostate reste la deuxième cause de décès liés au cancer chez les hommes dans les pays occidentaux, ce qui suggère que l'agressivité de la maladie a été sous-estimée chez ces autres patients. L'imagerie par résonance magnétique multiparamétrique (IRMmp) de la prostate a été introduite pour améliorer la détection des lésions tumorales et est actuellement recommandée pour la localisation des cancers avant la biopsie de la prostate en raison de son excellente sensibilité. Cependant, elle est entravée par un manque de spécificité qui peut induire des biopsies inutiles chez une proportion substantielle d'hommes dans le cadre du diagnostic et du suivi. D'autre part, sa reproductibilité entre lecteurs est au mieux modérée, même lorsque le Prostate Imaging Reporting and Data System (PI-RADS) est utilisé pour l'interprétation (une échelle de standardisation de l'interprétation de l'IRMmp de la prostate dans laquelle chaque lésion se voit attribuer un score de 1 à 5 indiquant la probabilité d'un cancer cliniquement significatif). Un système de diagnostic assisté par ordinateur (CAD) a été développé pour la détection de cancers agressifs de la prostate à partir de l'analyse d’images IRMmp au sein du laboratoire LabTAU en collaboration avec l’hôpital Edouard Herriot. Cette solution basée sur l’IA fournit une aide à la classification de la sévérité du cancer. Les premières phases de test ont démontré des performances dans la caractérisation des cancers agressifs (grade ≥2 selon l'échelle ISUP) équivalentes à celles des radiologues experts utilisant l'échelle PI-RADS. Ceci souligne le potentiel de la solution à générer un gain d'expertise par son utilisation en seconde lecture, ou dans des centres de santé non spécialisés pour différencier les tumeurs agressives des tumeurs indolentes et minimiser les procédures invasives inutiles. Le LabTAU mène des recherches à l'intersection de l'ingénierie et de la médecine, en particulier dans le domaine des applications thérapeutiques des ultrasons. Les transferts cliniques et industriels sont les principaux objectifs de la recherche au LabTAU.
Contact : Rémi SOUCHON & Florence KOEPPEL
CiTHERA
Le Professeur Annelise BENNACEUR GRISCELLI Professeur Hématologie à l'Université Paris Saclay, dirige CiTHERA associé à l'Inserm UMRS 1310. CiTHERA est le 'Centre d'innovation de thérapie cellulaire' de l'Infrastructure Nationale Ingestem dédiée à l'ingéniérie des cellules souches iPSC. Les iPSC représentent des matières premières à usage pharmaceutique pour développer et produire des biomédicaments cellulaires et des produits dérivés 'universels ' et ‘prêts à l'emploi’ accessibles pour un grand nombre de patients. CiTHERA a reçu le label intégrateur Industriel par le conseil de l’innovation Grands Defi du plan de relance. CiTHERA a pour mission de construire la Banque Nationale Française d'iPSC permettant de minimiser les coûts, d'optimiser la logistique d'accès aux matières premières en garantissant un haut niveau de contrôle qualité et respect éthique. CITHERA est impliqué dans plusieurs consortia européens en vue d'harmoniser les standards de production et de qualification des iPSC et de maitriser la redondance des haplotypes en France et en Europe. CiTHERA contribue par ailleurs à la valorisation des innovations des biothérapies dans l'éco-système français et européen. CiTHERA développe en l'occurance de nouveaux biomédiments cellulaires issus des travaux de recherche de l’unité INSERM UMRS1310 et collaborateurs pour lutter contre les cancers. Le développement des cellules souches pluripotentes induites (iPSC) par la technique de la reprogrammation cellulaire a conduit à un nouveau paradigme des traitements des maladies humaines. Le potentiel industriel est immense, car elles permettent de générer des milliards de cellules humaines différenciées, matures et fonctionnelles. Ces cellules amplifiées à l’échelle industrielle exercent leur action biologique pour réparer les organes défectueux, restaurer une fonction perdue dans l’organisme, remplacer une cellule ou un tissu et à plus long terme les organes malades. Dans le cadre du cancer, les cellules du système immunitaire adaptatif et inné sont activées, éduquées ou modifiées pour tuer les cellules cancéreuses de façon très précise.
Contact : Annelise Bennaceur Griscelli & Grégoire Serra
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